Mais pour tester tous ces branchements il nous faut une locomotive électrique. Celle que je vous présente est bien évidemment à vapeur. Cette vieille dame a passé la cinquantaine d'années mais son allure est toujours vaillante. Et en plus elle fume ! Elle est tout en métal (Zamac) et pèse un bon poids. Il s'agit d'une locomotive de type BR 01 qui roulait sur le réseau Allemand de la Deutchbundesbahn (les chemin de fer fédéraux allemands). Elle de type 231 (deux essieux porteurs + Trois essieux moteurs + un essieu porteur).

D'autres locomotives attendent patiemment leur tour sur des étagères ou bien dans leur boite. Aujourd'hui une centaine de locomotives composent le parc du réseau de La Gare Centrale. 

Pour faire rouler des petits trains, même à vapeur, il faut de l'électricité.
"Le train électrique" ! Pour celà ajoutons quelques transformateurs de courant. Le train que j'utilise roule en 16 volts et au courant alternatif. Chacun des réseaux posède sa propre alimentation électrique. Un transformateur permet de faire rouler sur un même réseau deux à quatre locomotives. Tout dépend bien évidemment de la consommation électrique des locomotives. certaines sont plus gourmandes que d'autres.

Pour ce qui concerne la commande des accessoires comme les aiguillages et autres signaux, un tableau de commande optique (TCO) s'avère bien utile. Celui-ci est l'un des TCO qui se trouvent sur le réseau et sa fabrication est intégrale. Des interrupteurs, des boutons poussoirs et des sélecteurs rotatifs assurent la conduite des trains. Des voyants lumineux donnent en retour l'état des voies (occupées ou non) et annoncent le passage d'un train dans un endroit masqué à la vue. Ces voyants permettent également la sélection des aiguillages pour en permettre la commande. On dit qu'un aiguillage est droit ou dévié. Nous verrons que tout ça, bien que fonctionnel, peut maintenant être remplacé par des commandes électroniques.

Il est temps d'ajouter quelques ouvrages d'art.
Le pont que vous voyez ici a une cinquantaine d'année. Il est tout en métal et manque un peu de finesse. Mais l'esprit de ce réseau ce veut volontairement rétro. Les voitures au premier plan sont de type inox et toutes de première classe. Ces voitures ont également quelques dizaines d'années.

Cet autre pont est une copie conforme à son frère ainé du dessus. Il est toutefois en plastique.












Compliquons un peu le tracé en ajoutant ici et là des aiguillages simples ou triples.















La photo de droite montre une partie d'une des gares cachées. Une gare cachée permet de ranger des trains entiers dans l'attente de les utiliser à volonter. Ainsi un train peut entrer dans un tunnel et en laisser ressortir un autre donnant ainsi l'illusion d'un trafic dense.

Un aperçu d'une des rampes. Celle-ci relie les niveaux deux et trois. Les rails que l'on voit en dessous sont au niveau un. Rien de bien compliqué mais il est plus confortable de posséder une scie sauteuse pour ce genre d'exercice.













La pause des rails se poursuit en privilégiant les installations les plus au fond afin de ne pas écraser ce qui se trouvera au premier plan ensuite. Les profondeurs et hauteurs du réseau ont leur importance. Il faut en effet pouvoir attraper du matériel qui aurait déraillé par exemple sur la voie la plus éloignée. Pour la hauteur il est plutôt conseillé d'avoir le plan de roulement juste un peu sous le regard. Mais sous un toit pentu, on ne fait pas toujours ce que l'on veut.



Un aperçu des trois plans et des coulisses















 















Les installations électriques et les fils doivent être mis en place dès que possible. La structure encore brute permettra de dissimuler ces installations dans le futur décor. De plus, il est fortement conseillé de faire des essais sur le fonctionnement des installations électriques afin d'éviter de revenir sur les branchements une fois le décor en place.